Azergo s’engage auprès de l’association VAINCRE NOMA

Dans le cadre de la Bourse aux Asso’ 2022 – 2023, Azergo soutient l’association VAINCRE NOMA.

VAINCRE NOMA a été créée en France en 2013. Elle a pour but de lutter contre le NOMA, aussi appelée « maladie de la faim », une maladie mortelle qui touche principalement les enfants situés dans les zones les plus pauvres du monde. VAINCRE NOMA est particulièrement active au Burkina-Faso, dans la région du Sahel, où le NOMA fait des ravages.

Afin de mettre en valeur cette association, nous nous engageons aux côtés de VAINCRE NOMA et d’une de ses bénévoles : Cécilia Chevet, membre du conseil d’administration, en charge de la communication.

Tout d’abord, que veut dire « NOMA » ?

Cécilia Chevet : le terme NOMA vient du grec et signifie « dévorer », comme c’est le cas avec cette bactérie qui vient dévorer la bouche, le visage, le sourire des enfants.

Qu’est-ce que le NOMA ?

C. C. : Le NOMA est une maladie bactérienne, peu connue, qui touche particulièrement les enfants de 6 mois à 6 ans.

C’est une maladie non-contagieuse qui ne nécessite pas d’isolement et peut être guérie rapidement avec un simple antibiotique. Une détection précoce permet d’éviter des souffrances, des incapacités et une mort atroce. En l’absence de traitement, c’est une maladie qui est mortelle dans 80% des cas.

On dit que le NOMA est une gangrène foudroyante car l’infection se propage en quelques jours, et peut tuer en l’espace de 10 à 12 jours.

Le NOMA touche principalement les enfants ayant une mauvaise hygiène bucco-dentaire (multiplication des microbes à l’intérieur de la bouche) et souffrant de malnutrition. Cet état nutritionnel peut s’expliquer par de mauvaises pratiques alimentaires ou un manque d’accès à la nourriture, par exemple, pendant les périodes de « soudure » (période entre 2 récoltes).

“J’ai d’abord été choquée par les images terrifiantes, celles d’enfants au visage défiguré, puis par la simplicité avec laquelle ce fléau peut être enrayé, par un simple antibiotique !”

Pouvez-vous nous présenter l’association « Vaincre NOMA » ?

C. C. : L’association VAINCRE NOMA a été créée en France en 2013 par des membres de la société SAVENCIA (ex-BONGRAIN). Le conseil d’administration est composé de 7 personnes. Nous intervenons au Burkina-Faso, dans la région du Sahel, grâce à une équipe très expérimentée sur place, qui connaît bien le terrain.

L’action de VAINCRE NOMA se concentre sur la prévention du NOMA afin de favoriser la détection de la maladie et la prise en charge médicale des enfants malades au plus tôt.

Nous voulons vraiment améliorer durablement la santé des populations et restaurer la dignité des enfants touchés par la maladie négligée du NOMA. Cela passe par différentes actions :

• Former les acteurs de santé locaux à soigner le NOMA.
• Former les populations locales à reconnaître le NOMA pour qu’il soit traité rapidement, et combattre autant que possible la stigmatisation des enfants touchés par la maladie. Malheureusement, certaines croyances laissent penser qu’une présence maléfique dévore le visage et certaines familles préfèrent cacher leur enfant plutôt que de le soigner.
• Favoriser la prise en charge rapide des enfants malades.
• Faire évoluer les comportements en termes d’hygiène bucco-dentaire.
• Former les mamans et femmes enceintes à l’éducation nutritionnelle, notamment la préparation de bouillies avec des ingrédients locaux.

Pourquoi avez-vous choisi de rejoindre « Vaincre NOMA » ? Quel est votre rôle au sein de l’association ?

C. C. : Comme beaucoup de personnes, je n’avais jamais entendu parler de cette maladie…

J’ai d’abord été choquée par les images terrifiantes, celles d’enfants au visage défiguré, puis par la simplicité avec laquelle ce fléau peut être enrayé, par un simple antibiotique ! Comment ne pas aider à combattre une maladie affreuse, mal connue, qui frappe les enfants, qu’on peut guérir si on la traite à temps et surtout qu’on peut prévenir ?

Il faut avoir la volonté de lutter et j’ai trouvé cette volonté chez VAINCRE NOMA.

Je me suis donc demandé, comment, à mon niveau, je pouvais aider à combattre cette maladie, et j’ai donc décidé de rejoindre l’association il y a 3 ans.

Aujourd’hui, je suis membre du conseil d’administration et je m’occupe de la communication, de faire connaître la maladie en France afin de récupérer des dons pour permettre à l’association de financer son programme de prévention.

Quels sont les futurs projets de l’association ?

C. C. Nous allons poursuivre notre lutte contre le NOMA en :

• Sensibilisant les leaders d’opinion au Burkina Faso.
• Formant davantage le personnel médical, les associations locales et les médias.
• Poursuivant les sessions de sensibilisation aux populations (en particulier les femmes enceintes et allaitantes) sur le NOMA, l’hygiène bucco-dentaire et la malnutrition.
• Continuant de faire de la prévention sur l’allaitement maternel, les vaccinations contre les maladies infantiles, le système immunitaire.
• Poursuivant le dépistage de la malnutrition.

Azergo s’engage :

Afin de soutenir l’association VAINCRE NOMA, les collaborateurs Azergo auront la possibilité de s’impliquer personnellement à travers des actions communes organisées tout au long de l’année : présentations en réunions, partenariats sur des événements, rencontres entre salariés et bénévoles, etc. À la fin de l’année, les collaborateurs distribueront des crédits associatifs, qui seront ensuite convertis en un don financier à l’association.